Quizz integration Par Francois Legrand@parresia.fr, publié le 24 février 2025 Une patiente d’origine malienne de 45 ans nous est adressée pour une réhabilitation prothétique à la suite d’une chirurgie de la mandibule antérieure. L’examen clinique révèle un édentement de 34 à 45. 1. L’examen radiologique Est normal. Révèle des images en verre dépoli. Montre des images dites « en cocarde » ou en « cœur de cible ». Révèle des images radio-claires péri-radiculaires d’origine endodontique avec une calcification métaplasique. 2. Ces images radiologiques font penser à A. Une néoplasie. B. Une métaplasie. C. Une dysplasie.ième choix D. La réponse D. 3. L’anamnèse, les examens clinique et radiologique m’orientent vers : A. Une dysplasie fibreuse. B. Une dysplasie osseuse périapicale. C. Une dysplasie osseuse floride. D. La maladie de Paget. 4. Attitude thérapeutique A. Je demande ou je réalise l’exérèse et l’examen anatomo-pathologique de ces lésions. B. Je réalise les tests de vitalité pulpaire sur les dents présentant ces images C. Je réalise le traitement endodontique préventif de ces dents, même en cas de vitalité pulpaire et d’étanchéité des restaurations coronaires. D. Je mets en place une surveillance clinique et radiologique au long cours 5. La dysplasie osseuse est dite … A. Périapicale : lorsqu’elle est située en regard du secteur incisivo-canin mandibulaire. B. Focale : lorsqu’elle touche un site prémolo-molaire mandibulaire. C. Floride : lorsqu’elle est multi-focale c’est-à-dire qu’elle touche au moins deux quadrants. 6. La dysplasie osseuse floride … A. Est une anomalie du développement histologique de l’os. B. Touche surtout les femmes. C. Touche surtout les patientes mélanodermes. D. Touche surtout les femmes d’âge moyen. E. À une évolution lente. F. Dégénère systématiquement et impose une intervention chirurgicale. Cas Clinique n°2 Une patiente de 53 ans dépourvue d’antécédents médico-chirurgicaux se présente en rendez-vous de contrôle. Elle se plaint de vertiges à répétitions, de douleurs à la déglutition irradiantes vers la gorge et dit dormir très mal. Elle est en errance thérapeutique et a consulté un neurologue, un ORL et d’autres spécialistes qui lui assurent que tous les examens pratiqués sont normaux.L’examen clinique révèle une difficulté, voire une impossibilité de tourner la tête à gauche (depuis plusieurs années).7. L’orthopantomogramme fait suspecter A. Une néoplasie. B. Une métaplasie. C. Une dysplasie. D. Une calcification des tonsilles amygdaliennes. 9. Le syndrome stylo-carotidien A. N’a malheureusement pas de traitement connu à ce jour. B. Est un syndrome de compression rare (symptomatique chez 0,016 % de la population). C. Engendre une pression notamment sur la carotide interne, les nerfs crâniens (VII, IX, X), le plexus sympathique, etc. D. Peut être traité chirurgicalement. E. D’une hyperthyroïdie. E. Résulte d’une hypertrophie du processus styloïde, associée ou non à une calcification métaplasique du ligament stylo-hyoïdien. Cas Clinique n°3 Cette patiente de 22 ans se présente à l’hôpital pour des malpositions dentaires et des « dents manquantes ». Elle a le visage déformé et elle nous annonce qu’elle est atteinte de la polypose adénomateuse familiale (PAF).10. La PAF est une maladie rare aussi appelée … A. Syndrome de Hurler. B. Syndrome de Franceschetti. C. Syndrome de Gardner. 11. La PAF est une forme de polypose colique. Outre ces polypes qui sont associés à un haut risque de transformation maligne, les patients peuvent développer … A. Des ostéomes (exostose ou énostose), de la face notamment. B. Des kystes épidermoïdes. C. Une hypertrophie de l’épithélium pigmentaire de la rétine.